Publié par Raphaël Lo Monte
Vous recherchez un prestataire sérieux et professionnel pour vos projets de traduction ? Vous ne savez pas si vous avez affaire à un traducteur fiable? Trouver le bon prestataire peut être un véritable défi. Vous avez pris contact avec des traducteurs ou bureaux de traduction, mais vous ne savez pas quels critères prendre en compte pour vous assurer qu’ils sont dignes de confiance. 3 éléments cruciaux doivent entrer en ligne de compte. Je vous explique dans cet article comment évaluer la fiabilité et la pertinence d’un service en traduction.
Avoir affaire à un traducteur fiable, c’est se voir proposer des services qui répondent à trois exigences auxquelles on ne peut déroger en traduction. La fiabilité du traducteur se mesurera à la reconnaissance de ses compétences, à sa ou ses spécialisations ainsi qu’à la langue vers laquelle il traduit. Je reviens pour vous sur ces 3 aspects, dans le détail.
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Un traducteur pro ? C’est quoi ? Travailler dans la traduction, cela ne s’improvise pas. Il ne s’agit pas simplement « d’être bon en » ou de « savoir parler » telle ou telle langue. Cela s’apprend et c’est la raison pour laquelle un traducteur est formé dans l’enseignement supérieur. En Belgique (cela peut varier selon les pays), il est question d’un passage obligé par un cursus universitaire de cinq ans.
Il vous faudra donc vous assurer d’être en contact avec quelqu’un qui a été formé à la traduction et, surtout, qui est diplômé (reconnaissance des compétences) en traduction. Il peut paraître délicat de poser la question sans détour, mais c’est une information que vous pourrez glaner en faisant connaissance ou en discutant de la potentielle collaboration.
Aussi, un traducteur diplômé met généralement cet aspect en avant pour se démarquer. Se démarquer ? Oui, tout à fait. Celles et ceux qui s’improvisent du métier un lundi matin d’automne sont parfois nombreux.
La personne n’a pas été formée dans les règles de l’art, mais jouit d’une longue expérience dans le métier, après s’être formée chemin faisant ? Pourquoi pas, mais à vous de voir en fonction des autres critères.
Pour en savoir plus sur mon parcours, je vous invite à consulter mon profil LinkedIn.
Le traducteur professionnel auquel vous accorderez votre confiance devra être spécialisé. En quoi ? Idéalement, ça devra être une personne rompue à la traduction de contenus (textes) issus du domaine concerné par la future collaboration ou issus de votre domaine d’activité.
Un contrat de travail devra être pris en charge par une personne spécialisée en traduction juridique et au minimum familiarisée avec la terminologie juridique (et RH).
Un communiqué de presse d’un musée devra être traité par un professionnel spécialisé en traduction culturelle (à affiner si possible : art mural, patrimoine, histoire, etc.) et éventuellement en traduction marketing.
Personnellement, je trouve ce critère on ne peut plus important pour ce qui est de la justesse et des mots qui seront choisis par la personne qui traduira. Une terminologie bancale cache souvent un texte final en perte de sens et donc de pertinence.
Pour savoir si la personne est spécialisée, c’est très simple. Libre à vous de demander un portfolio de textes de même nature déjà traduits. C’est une demande à laquelle je réponds toujours négativement, car je me dois de ne pas divulguer les contenus et données de mes clients. Je refuse, donc.
Les traducteurs se voient parfois demander des « références ». Cela revient au même que le portfolio. Nous ne sommes pas censés faire savoir à un futur client pour qui nous travaillons. Option que je refuse généralement aussi.
Par contre, je ne suis jamais contre montrer un échantillon de mon savoir-faire. Autrement dit, j’accepte toujours/je propose de traduire un court passage (maximum 300 mots) du contenu destiné à être traduit si la collaboration va à son terme. Un traducteur qui n’a rien à se reprocher et qui sait qu’il dispose des justes compétences pour réaliser le travail acceptera, généralement.
Dernière option : le site Web du traducteur/bureau de traduction. Si site Web il y a, il renseigne le plus souvent les domaines de spécialisation du traducteur/bureau.
Autre info que vous retrouverez sur un éventuel site Web(ou en entrant en contact avec la personne/le bureau concernés) : les langues de travail.
Les langues de travail du traducteur, c’est quoi ? Ce sont simplement les langues depuis lesquelles le traducteur traduit. Depuis ? Oui, car la langue vers laquelle on traduit (appelée langue cible) doit être unique, à mon sens et de l’avis de beaucoup. En d’autres mots : on ne traduit que vers sa langue maternelle. La raison est simple : on ne maîtrise aucune autre langue aussi bien que sa langue maternelle. Même si le niveau atteint dans la langue étrangère semble fou et impressionnant, même si on pense avoir les épaules pour traduire vers la langue étrangère. Bien sûr, l’argument qui revient est souvent celui de la « double langue maternelle », dans le cas où la personne a été élevée et éduquée entre deux langues.
Les nuances et l’idiomaticité vous remercieront d’avoir fait appel à quelqu’un qui ne traduit que vers sa langue maternelle.
Je suis francophone et je traduis vers le français uniquement. Et si je suis amené à traiter un projet vers une langue étrangère ? Je sais m’entourer. Et les 3 exigences dont je vous ai fait part dans cet article, je les applique au projet en question. Rien de plus simple.
Vous savez désormais comment juger de la pertinence et du sérieux d’un service de traduction qui vous est proposé. Il vous faudra donc un traducteur pro, spécialisé et natif de la langue cible. Bien entendu, d’autres aspects (tarifs, délais, etc.) joueront un rôle dans votre prise de décision, mais vous avez maintenant en main les 3 essentiels.
Si vous souhaitez approfondir la question et faire appel à un traducteur fiable, écrivez-moi (raphael@rlmtraduction.com).